Le super-puissant président des États-Unis a perdu un vote important parmi les pays du conseil d’administration de ICANN, l’autorité mondiale en matière d’adresses Internet. Obama a proposé que les nations puissent opposer leur veto aux TLD (les extensions des domaines Internet, tels que .com et .net) qui doivent être créés dans les mois à venir.
Cette proposition n’a cependant pas duré longtemps après que les nations se soient réunies pour voter sur elle. Obama souhaite que les gouvernements locaux interdisent certaines extensions de domaines, comme .car ou .health. Ces extensions ne sont pas encore entrées en vigueur, même après des années de discussion, mais il semble qu’elles vont finalement sortir dans les mois à venir.
Sujet controversé depuis longtemps, les nouveaux TLD vont contribuer à augmenter l’offre de domaines, qui est de plus en plus réduite puisque les principales combinaisons de noms, termes, etc. sont déjà enregistrées.
Plus controversée encore est la proposition d’un groupe de défense des homosexuels, qui entend approuver l’utilisation de domaines se terminant par .gay. Ce serait le premier TLD qui s’adresserait à un groupe de personnes, et non à des intérêts communs (comme le .sports) ou à des localités (comme le .paris ou le .saopaulo).
Au moins une des propositions du gouvernement américain a été acceptée : il sera plus facile pour les entreprises de se plaindre si un tiers a utilisé une marque comme nom de domaine. Cette plainte est démodée de la part du grand point com, et elle semble être de plus en plus prise en compte à mesure que l’ICANN se réunit pour décider des choses.
Au milieu de cette confusion sur les futurs TLD, je ne sais qu’une chose : ce serait bien que le président américain demande le .obama pour ses propres sites !
