La formule consistant à offrir gratuitement quelques gigaoctets d’espace pour conduire les utilisateurs vers les plans les plus complets n’est plus valable dans SugarSync : figurant parmi les options de stockage de données dans le Cloud les plus recommandées sur le marché, le service a annoncé qu’il ne proposera désormais que des plans payants.
Jusque-là, les utilisateurs disposant d’un abonnement gratuit pouvaient compter sur 5 Go pour stocker et partager leurs fichiers. Mais avec les nouvelles voies, cette option ne sera disponible que pendant 90 jours supplémentaires pour les utilisateurs actuels, selon l’annonce du service.
Toutefois, l’utilisateur qui tente de s’inscrire sur le site SugarSync ne pourra désormais choisir que l’un des plans payants, qui peuvent être testés gratuitement pendant 30 jours. C’est eux :
Ceux qui ont besoin de plus d’un To d’espace ou d’un soutien pour un plus grand nombre d’utilisateurs ont toujours la possibilité de négocier un plan personnalisé.
Les utilisateurs actuels de forfaits gratuits auront jusqu’au 8 février 2014 pour choisir l’une des options payantes ou simplement chercher un service alternatif. Pour le moins, SugarSync promet aux propriétaires de ces comptes une réduction de 75% sur la première souscription de tout plan annuel, à condition que l’option soit faite avant le 16 suivant.
Et quelle est la raison de cette décision en fin de compte ? À TechCrunch, Mike Grossman, PDG de SugarSync, a expliqué que l’entreprise se différencie sur le marché en offrant des services “premium” aux utilisateurs professionnels et aux entreprises. Le signal est là : le plan, apparemment, est de se concentrer sur les entreprises clientes.
Il reste à voir si l’initiative n’incitera pas d’autres entreprises, telles que Dropbox, à suivre la même voie. Si, d’une part, les plans gratuits sont un moyen de faire connaître ce type de service, d’autre part, le nombre de conversions en options payantes est généralement faible, ne dépassant pas 10 % dans les prévisions les plus optimistes.
L’astuce d’Hugo Maestá sur Twitter. Merci !
