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Une agence de presse refuse de payer pour une photo sur Twitpic

L’agence de presse AFP (Agence France-Presse) est poursuivie devant un tribunal américain car elle estime qu’en publiant une photographie sur des services tels que Twitter ou Twitpic, l’auteur renonce à ses droits d’auteur. L’affaire concerne spécifiquement le photojournaliste américain Daniel Morel, qui a publié en début d’année des images réalisées en Haïti sur le service d’hébergement d’images Twitpic.

Plus tard, les photos ont été copiées et republiées par un employé de l’AFP, également photojournaliste Lisandro Suero, et transmises à l’agence de presse, qui a utilisé les photos dans une série de documents en plus de les vendre à des journaux du monde entier par le biais du service de licence Getty Images ? toujours crédité du nom Suero.

Après avoir envoyé une série de courriels à l’AFP pour réclamer ses droits (c’est-à-dire de l’argent), la surprise : le géant français a affirmé qu’elle déposait une “action déclarative” contre Morel pour “diffamation commerciale” et “demande une déclaration de non-violation”. En d’autres termes, des excuses officielles avec la garantie qu’elle ne sera plus dérangée.

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Pourquoi ? Selon l’agence de presse, dans ses conditions d’utilisation, le Twitter stipule que “vous pouvez partager avec des partenaires tout matériel publié par vos utilisateurs”. Comme elle a un profil sur le site du microblog, la société française se considère comme un “partenaire” de Twitter, ce qui lui donne donc le droit suprême d’utiliser librement tout ce qu’elle y trouve.

Alors que l’affaire est en cours de règlement devant un tribunal de l’Etat de New York, la cerise sur le gâteau : l’AFP a annoncé qu’elle a signé samedi dernier, le 6, un accord avec la société espagnole EFE pour “lutter contre le piratage de ses informations par certains médias”. C’est ce que dit le communiqué :

“Les deux agences utiliseront des outils et des technologies communes pour détecter les pirates qui abusent de leurs contenus, quel que soit leur format, et feront appel à des experts juridiques pour défendre conjointement l’adresse IP de leurs informations respectives EFE et l’AFP veulent souligner, à travers cet accord, le danger pour la crédibilité des agences et pour leur avenir de cette utilisation frauduleuse de leurs informations et l’importance de défendre le crédit”.

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A propos de l'auteur

Bernard

Actuellement responsable informatique dans une PME, je bosse dans le domaine depuis une vingtaine d'année maintenant. Fan inconditionnel de DBZ, et de la triologie Die Hard. #teamWindows sur Perlmol !

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