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JavaScript dans Internet Explorer devient encore plus rapide

Internet Explorer n’est pas un navigateur si cher aux développeurs web. Dans le passé, Microsoft a été responsable de plusieurs nuits blanches de personnes qui ont passé du temps à faire fonctionner correctement leurs pages dans le principal navigateur du marché. L’entreprise tente de changer cette histoire et a travaillé sur de nombreuses optimisations, notamment sur la vitesse de rendu des pages : la version 10 a gagné un moteur JavaScript encore plus rapide.

La neuvième version d’Internet Explorer n’est plus aussi problématique que les précédentes et Microsoft a tenu à le souligner dans ses récentes campagnes. Dans le blog des développeurs d’Internet Explorer, Microsoft a expliqué les différentes modifications qu’il a apportées au moteur Chakra, responsable du traitement du code JavaScript. Les optimisations sont essentielles car en plus du moteur Chakra qui traite les pages web, il est également responsable du traitement des éléments graphiques des applications de Metro.

L’objectif était de rendre le navigateur plus rapide sur les sites plus modernes (ce que fait déjà la concurrence). Alors qu’il y a dix ans, les pages simples étaient très courantes, sans beaucoup de ressources, aujourd’hui, nous avons plusieurs applications qui font un usage intensif d’AJAX et de HTML5. Angry Birds et Cut The Rope, par exemple, s’exécutent directement depuis le navigateur et bénéficient d’une accélération matérielle pour afficher des animations fluides sans dépendre de plugins tiers.

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Le chakra présente deux caractéristiques principales. La première consiste à essayer de “reporter” les tâches de rendu des pages. De cette façon, il est possible de traiter le reste de la page lorsque l’ordinateur de l’utilisateur est moins occupé, ce qui améliore la réactivité du navigateur et évite les plantages indésirables. La seconde consiste à tirer le meilleur parti du matériel de l’utilisateur, en utilisant tous les cœurs de processeur et des instructions spécifiques. Dans l’exemple, ils citent les extensions SSE2, qui ont été introduites sur le Pentium 4 en 2000. Si certaines instructions ne sont pas disponibles, le travail se fait par logiciel, mais plus lentement.

Microsoft a également apporté des améliorations à l’éboueur, chargé de nettoyer périodiquement les éléments de la page qui ne sont plus utilisés, ce qui réduit la consommation de mémoire vive. Cela est nécessaire car les programmes JavaScript ne suppriment pas explicitement les anciens éléments. Si le ramasseur d’ordures n’existait pas, les navigateurs consommeraient encore plus de mémoire. Et si le ramasseur d’ordures est trop lent, vous remarquerez plusieurs étranglements dans les animations de la page.

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Dans la rédaction de PerlmOl, nous avons fait quelques tests avec le benchmark SunSpider 0.9.1, qui exécute plusieurs codes JavaScript dans le navigateur, et les résultats ont été assez satisfaisants. Sur une machine équipée de Windows 8 Release Preview et d’un processeur Intel Core i3-390M, Chrome 21 a mis 251,7 ms pour tout traiter. Firefox 15 a fait le travail en 258,8 ms et Internet Explorer 10 a été le meilleur, avec seulement 192,4 ms (bureau) et 205,7 ms (métro).

Il a fallu du temps à Microsoft pour créer un navigateur compétitif, mais il semble qu’elle y parvienne.

A propos de l'auteur

Véronique

La trentaine, maman de deux petits monstres de 10 ans. Je pèse chaque jour le pour et le contre dans l'utilisation des écrans pour mes bambins !
J'écris souvent depuis les transports en commun (#teamTablette).

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