Facebook pour Android a été doté de la possibilité de bloquer l’accès à son emplacement en arrière-plan. L’application iPhone en disposait déjà, mais ses utilisateurs seront également invités à revoir leur historique de localisation. Cette nouvelle option est proposée après qu’un rapport ait révélé que le réseau social surveille la position de certains utilisateurs considérés comme des menaces.
Si vous avez activé l’historique des lieux de Facebook, l’application Android a recueilli votre position chaque fois que cela était possible, même si elle n’est pas ouverte. Pour éviter cela, vous aurez la possibilité de désactiver “Localisation en arrière-plan” dans vos paramètres.
Facebook mettra un avis dans le fil d’actualité pour les utilisateurs d’Android dont l’historique des lieux est activé. Il y aura un lien pour ouvrir les paramètres et désactiver l’emplacement en arrière-plan.
Android a une approche “tout ou rien” de la localisation : les applications sont autorisées à y accéder quand elles le souhaitent, y compris en arrière-plan ; ou il leur est simplement interdit de l’obtenir. Android Q va enfin mettre en place une troisième option : n’autoriser l’accès que lorsque l’application est ouverte.
iOS dispose déjà de ces trois options : toujours, jamais ou pendant l’utilisation de l’application. Néanmoins, Facebook pour iPhone affichera le même avis que l’historique des lieux d’Android, afin de “vérifier si vos paramètres sont aussi ceux que vous souhaitez”.
Et qui n’a jamais activé l’historique des lieux ? Dans ce cas, vous n’aurez rien à faire ; la fonction restera désactivée et Facebook ne recueillera pas votre position.
Sommaire
Désactivation de la localisation en arrière-plan du téléphone
Non Android, suivez ces étapes :
Non iPhone et iPad, c’est tout :
Facebook est localisé par des personnes qui menacent l’entreprise (AP)
Selon la CNBC, Facebook obtient la localisation des personnes considérées comme une menace pour ses employés. Cela comprend les données de localisation collectées par l’application Android et iOS, ainsi que l’adresse IP (dans le cas du site).
Facebook possède une liste de surveillance de centaines d’individus qui menacent publiquement l’entreprise, ses bureaux ou ses employés. Elle inclut également les personnes qui font des commentaires menaçants à l’égard de cadres supérieurs comme le PDG Mark Zuckerberg et la directrice des opérations Sheryl Sandberg.
D’autres entreprises tiennent des listes de menaces similaires, mais Facebook a le pouvoir d’utiliser ses propres produits pour identifier ces personnes et suivre leur localisation.