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Galaxy Note 7 : comment fabriquer un bon produit sans risque

En direct de Marseille ? Samsung a dévoilé mardi (2) la sixième génération de son smartphone grand écran phare, le Galaxy Note 7. Peut-être avez-vous eu la même sensation lorsque vous avez appris à connaître l’appareil : il s’agit en fait d’un Galaxy S7 Edge avec le stylo S et quelques différentiels logiciels de la ligne Note. Il n’y a pas de grandes nouvelles. Heureusement, ce n’est pas mal.

Le Galaxy S7 Edge est mon smartphone préféré de 2016 à aujourd’hui : il combine un écran de qualité irréprochable, un design qui plaît (ne reviens jamais, plastique), une batterie de grande capacité, un matériel puissant (pas de processeur pris dans la version marginale) et une caméra arrière très impressionnante, qui ne craint pas le mauvais éclairage. Le Note 7 conserve tous ces attributs.

Par rapport à ce que nous avons vu chez Samsung, l’actualité se limite au lecteur d’iris, au connecteur USB-C (sans le geste risqué de retirer l’entrée du casque) et aux nouvelles astuces logicielles. Ce sont des technologies récentes, pas encore entièrement testées sur le marché, mais elles ne font que renforcer ce que j’ai toujours pensé de Galaxy Note : une ligne de produits “bêta”. S’ils fonctionnent, ils arrivent dans la Galaxie S, le produit “stable”. S’ils se trompent, la génération suivante corrige le problème.

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Le lecteur d’iris, probablement la seule nouvelle technologie qui sera désormais vendue à grande échelle, a bien fonctionné pour mes tests rapides, mais ne sert que de complément à ce qui existe déjà. Il peut s’agir d’une alternative si vous avez les doigts en sueur et que le lecteur ne reconnaît pas vos empreintes digitales, ou pour renforcer encore la sécurité, mais la vérité est que la reconnaissance de l’iris semble peu pratique dans la vie réelle, puisque vous devez positionner le dispositif de manière à ce qu’il puisse voir vos yeux. Il est facile de vérifier.

Le logiciel, qui reste le Android 6.0.1 Marshmallow, apporte des changements dans TouchWiz, qui est devenu plus clair et a gagné de petits raffinements visuels. La personnalisation de Samsung n’est plus un cauchemar depuis le Galaxy S6, lorsque les Coréens ont traité l’interface de façon agréable et ont supprimé les fonctions inutiles, allant même jusqu’à détacher des choses qui tentaient de faire la même chose que des applications déjà consolidées.

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Pourtant, les fonctionnalités que Samsung inclut dans la Note de la galaxie pour essayer d’évaluer le stylo ? sont assez discutables ; la fonction de traduction des mots en approchant le stylo S de l’écran ne semble pas meilleure que la traduction simultanée de Google Translator, que tout le monde connaît déjà ; et la loupe qui augmente les éléments de l’interface est plus une parfumerie que quelque chose de vraiment utile. Mais c’est une bonne chose que l’entreprise continue d’essayer, car de bonnes fonctionnalités apparaissent souvent qui sont ensuite copiées par Android pur, ce qui profite à tous ceux qui utilisent la plateforme mobile de Google.

Au final, malgré la petite nouvelle, la Galaxy Note 7 n’apporte pas de changements drastiques par rapport à la Galaxy S7 ou même à la précédente génération de Galaxy Note. Samsung a choisi une voie sûre, qui consiste à construire un nouveau produit à partir d’une base solide. C’est très bien.

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Notre revue de la Note de la galaxie 7 sera publiée prochainement. Que voulez-vous savoir à ce sujet ?

PerlmOl s’est rendu à Marseille à l’invitation de Samsung.

A propos de l'auteur

Ronan

Le Breton de l'équipe ! Développeur back-end dans une startup française. Internet des objets, domotiques, mes sujets de prédilection sont vastes. #teamLinux sur PerlmOl

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