La Chine fait tout ce qui est en son pouvoir pour contrôler ce qui circule dans le pays sur Internet. Ils veulent maintenir la stabilité avant le congrès qui se tiendra en octobre pour définir les dirigeants du Parti communiste chinois.
Ainsi, WhatsApp et son cryptage de bout en bout y ont été interdits. Selon Symbolic Software, qui surveille l’état de l’application en Chine, il n’est même pas possible d’envoyer des messages texte.
Nadim Kobeissi, de Symbolic Software, explique à The Verge que la Chine a peut-être mis à jour son pare-feu pour détecter et bloquer le protocole NoiseSocket, utilisé par WhatsApp pour envoyer des messages texte. En juillet, le pays a bloqué le HTTPS/TLS utilisé pour envoyer des photos et des vidéos.
En interdisant les applications sécurisées comme WhatsApp, la Chine espère forcer la population à utiliser des alternatives facilement contrôlables. L’un d’eux est WeChat : il compte 963 millions d’utilisateurs actifs et fournit leurs données personnelles au gouvernement chinois.
De plus, la Chine lutte contre l’utilisation des VPN. Une règle adoptée en janvier exige que tous les VPN reçoivent l’autorisation du gouvernement, ce qui entraîne la fermeture des outils les plus utilisés dans le pays. De cette façon, le pays peut étouffer les nouvelles sur la corruption et les dissidents.