Le LG G5 a été un échec avec sa proposition modulaire. Le LG G6, bien que ne répétant pas les erreurs de son prédécesseur, n’a pas pu résister à Galaxy S8 et aux autres concurrents. Il est donc clair que LG dépend du G7 pour le renverser. Les attentes envers la nouvelle génération sont si grandes que, lors de l’examen du projet, le patron de l’entreprise a été catégorique : il a ordonné que le LG G7 soit entièrement refait.
C’est du moins ce que rapporte le site coréen The Investor. Une source anonyme proche des coulisses de l’entreprise affirme que Jo Seong-jin, PDG de LG, a ordonné l’arrêt du projet actuel du G7 et la reprise du travail à partir de zéro. Cela signifie que le sommet de la marque sera retardé : on prévoyait que l’appareil serait annoncé fin février, lors de l’édition 2018 du Mobile World Congress.
Les raisons d’une décision aussi radicale ne sont pas claires, mais les chances sont grandes que la division mobilité de LG soit confrontée à une crise d’identité, pour ainsi dire. L’entreprise enregistre des pertes amères dans le segment des mobiles depuis 11 trimestres et ne peut pas suivre le rythme d’innovation de ses rivaux.
Des signes d’avertissement sont déjà apparus au CES 2018 lorsque Jo Seong-jin a informé le Korea Herald que LG ne lancera des smartphones que “lorsque cela sera nécessaire”, signalant que la société n’a pas l’intention de procéder à des renouvellements annuels. Bizarre, hein ?
Il y a également des rumeurs selon lesquelles LG envisage en fait de revoir l’ensemble de sa division mobile, ce qui pourrait entraîner le remplacement de la ligne G et même des modifications de la ligne V, la seule qui puisse maintenir la “dignité” de l’entreprise aujourd’hui.
Il n’existe aucune information technique sur l'”ancien” G7, ni sur ce à quoi le nouveau projet ressemblera, s’il existe réellement. Mais avec le retard, il est fort probable que LG pourra équiper le modèle de Snapdragon 845 et ainsi suivre le marché. L’un des inconvénients du LG G6 est que l’appareil a été lancé avec le Snapdragon 821 alors que des concurrents comme Samsung et Sony travaillaient déjà avec le Snapdragon 835.
