L’université de Princeton dispose d’un réseau sans fil qui couvre une grande partie du campus. Il permet aux étudiants de surfer sur Internet et d’accéder, entre autres, aux bibliothèques locales et aux systèmes de cours. Jusqu’au début du mois d’avril, tout appareil était le bienvenu sur le réseau à condition qu’il supporte la norme WiFi utilisée. Mais à partir du 5, l’université a commencé à bannir de son réseau les appareils Android en raison d’une défaillance du système.
Le bogue réside dans la façon dont le système gère les adresses IP sur les réseaux WiFi. Le DHCP du routeur local accorde une adresse IP dès qu’Android se connecte, mais après un certain temps, cette adresse expire et ne peut plus être utilisée par l’appareil. Le bogue fait qu’Android oublie de renouveler son autorisation d’utiliser l’IP, de sorte que le routeur comprend qu’elle est gratuite après son expiration. Mais les appareils appareils Android utilisent toujours l’adresse qui leur a été donnée, ce qui a causé des problèmes sur le réseau.
L’interdiction des appareils Android n’a pas été une décision quelconque. Irwin Tillmans, l’un des administrateurs réseau de l’université, a signalé ce bogue à Google lui-même en septembre dernier, mais apparemment ils l’ont ignoré ou ne savent pas encore comment le corriger, si bien que l’université a pris la décision. Selon l’analyse des administrateurs, ce bogue a été détecté dans les versions 2.1, 2.2, 2.3 et même 3.0 d’Android et, en une seule journée, plus de 400 appareils présentant ce bogue se connectent au réseau.
En détectant l’un d’eux, l’université alerte le propriétaire de l’Android du problème. Si le bug se reproduit avec le même appareil, il est interdit d’utiliser le réseau indéfiniment. Ou jusqu’à ce qu’un correctif soit publié.
