Lorsqu’un utilisateur installe un Windows 7 piraté (ou tout autre logiciel) sur sa machine, il cesse de payer éventuellement quelques centaines de euros à Microsoft. Si l’on additionnait tous les logiciels piratés installés dans le monde, ce montant atteindrait des milliards de euros. Plus précisément, à 59 milliards de euros, rapporte The Next Web.
La discussion sur ce sujet est très intéressante. Certains affirment que les entreprises n’arrêtent pas de faire fortune grâce au piratage, car il n’y a aucune garantie que l’utilisateur du logiciel achèterait ce produit si la possibilité de l’obtenir illégalement n’existait pas. Les tétons Mis à part la controverse, l’étude qui révèle ce chiffre, menée par la Business Software Alliance (BSA), indique que le piratage a augmenté de 14% l’année dernière.
Les pays émergents sont les principaux responsables du piratage des logiciels dans le monde. L’Europe centrale et orientale ainsi que l’Amérique latine enregistrent un taux de piraterie de 64 %, suivie par la région Asie-Pacifique avec 60 %. Les États-Unis et le Japon ont le taux de piratage le plus faible : 20 % du total des applications installées sur ces deux marchés.
Si le piratage des logiciels est élevé, la valeur ajoutée des applications piratées est loin du total vendu par l’industrie mondiale des logiciels. Il s’agit de 59 milliards de euros de logiciels piratés contre 98 milliards de euros de logiciels légitimes et correctement commercialisés.