Science

Un algorithme créé au MIT détecte les faux sourires

Les recherches menées par les scientifiques du célèbre MIT, le Massachusetts Institute of Technology, montrent que les ordinateurs ont la capacité de détecter les faux sourires s’ils sont correctement programmés pour le faire. Les chercheurs ont développé un algorithme qui détermine si un sourire sur une photo est vrai ou s’il s’agit d’une fausse démonstration d’affection et de sympathie. A la tristesse de cette jeune femme qui continue à sourire alors qu’elle pense exactement le contraire.

Tout d’abord, les chercheurs ont effectué un test avec des personnes qui se rendaient au laboratoire soit pour regarder la vidéo mignonne d’un bébé, soit pour remplir un formulaire détaillé qui donnait du bâton à la fin et n’était pas envoyé dans le bon sens. Dès lors, l’algorithme a détecté des modèles de comportement dans les expressions faciales des personnes. Dans les deux situations, il y avait le sourire – le phénomène physique du visage, pour ainsi dire – qui était enregistré par une caméra reliée à l’ordinateur.

  Des chercheurs affirment que la Xbox 360 stocke les cartes de crédit en haute définition ; Microsoft nie

L’étape suivante a consisté à écrire l’algorithme qui reconnaît le sourire et interprète la réaction du participant à la recherche : qu’il soit enchanté ou frustré par ce qu’il a vu sur l’écran de l’ordinateur. C’est la partie la plus difficile, car le même acte de sourire sert les deux. Cependant, le logiciel développé par les chercheurs a touché le sentiment de la personne dans 92% des cas.

Selon les chercheurs, 90 % des personnes ayant participé à la recherche ont souri à une scène qui les a frustrées. Cependant, en demandant aux participants de démontrer quelle est la réaction courante lorsqu’ils sont frustrés, 90% des personnes n’ont pas souri. L’étude montre que le sourire est assez courant dans ce type de situation, bien que nous n’en ayons pas conscience.

Ci-dessous, vous pouvez regarder la vidéo qui montre les coulisses de la recherche, réalisée par le MIT.

Il existe plusieurs applications de l’algorithme, bien qu’aucune n’affecte directement notre vie. Elle peut atteindre les cliniques où les professionnels de la santé ont des difficultés à identifier l’état mental des patients. L’autisme apparaît comme la maladie qui bénéficierait le plus de l’algorithme. En outre, elle peut atteindre les équipes de vente qui doivent identifier quand un éventuel consommateur sourit, mais n’est pas réellement satisfait d’un certain produit qui lui est montré.

  La 4G présente des failles permanentes en matière de sécurité

La prochaine étape – ma prédiction – est d’adopter la technologie dans les processus de sélection pour détecter quand le candidat à un poste donne un faux sourire et quand il est vrai, sans l’intention, pour quelque raison que ce soit, de plaire ou d’impressionner le professionnel des ressources humaines.

Il ne reste plus qu’à utiliser l’algorithme de l’énigmatique Mona Lisa de Da Vinci. Je sais, c’est un tableau. Qui sait, même ainsi, la technologie nous donne des indices sur le sentiment de cette femme représentée au début du XVIe siècle.

Les personnes intéressées doivent télécharger le PDF (en anglais) avec la recherche complète.

A propos de l'auteur

Bernard

Actuellement responsable informatique dans une PME, je bosse dans le domaine depuis une vingtaine d'année maintenant. Fan inconditionnel de DBZ, et de la triologie Die Hard. #teamWindows sur Perlmol !

Laisser un commentaire