Sécurité

Facebook a également partagé les données des utilisateurs avec des entreprises chinoises comme Huawei et Lenovo

Une solution créée en 2008 par Facebook continue de causer des maux de tête dans l’entreprise. Après la révélation que des fabricants comme Apple et Samsung avaient accès aux données des utilisateurs, de nouvelles informations indiquent que l’autorisation s’étendait à au moins quatre entreprises chinoises : Huawei, Lenovo, Oppo et TCL.

Selon un rapport de New York Times, les accords sont en vigueur depuis 2010. Facebook affirme qu’il ne permettrait qu’à un plus grand nombre d’utilisateurs de profiter de l’expérience des réseaux sociaux. Cette intégration a été utile à une époque où des systèmes comme Android et iOS n’étaient pas aussi répandus qu’aujourd’hui.

Les fabricants ont reçu des API qui leur ont permis de créer des solutions permettant aux utilisateurs d’accéder à Facebook sans que le réseau social n’ait à développer une application pour chaque système. Facebook prétend que l’autorisation était similaire à celle donnée à BlackBerry, qui a peut-être reçu trop d’informations.

Le BlackBerry Hub, une des plateformes créées avec l’accord, a été testé par un journaliste de NYT et a pu montrer des informations telles que le statut des relations, la religion et l’inclination politique de 556 amis. En outre, il a accédé aux profils de plus de 294 amis des amis du journaliste.

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Selon Facebook, l’intégration avec Huawei, en particulier, sera interrompue d’ici la fin de la semaine. Le fabricant suscite plus d’inquiétude que Lenovo, Oppo et TCL en raison de ses relations étroites avec le gouvernement chinois. La suspicion à l’égard de Huawei est telle qu’en février, des agences telles que FBI, CIA et NSA ont recommandé aux Américains de ne pas acheter les appareils de la société.

Huawei affirme avoir profité de l’accord pour offrir un “smartphone social” à ses utilisateurs, qui pouvaient consulter les messages et autres informations concernant leurs comptes. Facebook garantit que ces informations sont restées sur chaque appareil et n’ont pas été stockées sur les serveurs des fabricants.

En permettant l’affichage d’informations privées sur d’autres plateformes sans le consentement des utilisateurs, Facebook a peut-être violé un accord conclu en 2011 avec la FTC (Federal Trade Commission). À l’époque, l’agence a forcé le réseau social à demander la permission des utilisateurs s’il voulait passer outre les paramètres de confidentialité précédents.

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A propos de l'auteur

Véronique

La trentaine, maman de deux petits monstres de 10 ans. Je pèse chaque jour le pour et le contre dans l'utilisation des écrans pour mes bambins !
J'écris souvent depuis les transports en commun (#teamTablette).

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