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Facebook affirme que la vidéo originale de l’attaque en Nouvelle-Zélande a été visionnée 4 000 fois

La diffusion en direct de l’attaque de Christchurch en Nouvelle-Zélande a été de courte durée mais a donné lieu à la publication de plusieurs exemplaires. L’attaque aurait été vue par peu de personnes si Facebook avait été plus rapide à supprimer la diffusion originale.

Selon la plateforme, la vidéo réalisée par le tireur a eu moins de 200 vues en direct et environ 4 000 vues après la fin de la transmission. Facebook affirme également n’avoir reçu aucune notification de la part des utilisateurs pendant la diffusion.

La première plainte, qui a permis de retirer le contenu, n’a été déposée que 29 minutes après le début de l’émission et 12 minutes après sa clôture. La pause a été suffisante pour que les utilisateurs créent des copies de la vidéo originale et la publient sur leur propre Facebook ou sur d’autres sites.

Le réseau social a signalé qu’il supprime automatiquement de Facebook et d’Instagram toutes les vidéos qui sont visuellement similaires à l’original. Pour identifier les vidéos qui tentent de passer le bloc, la plateforme analyse également le son.

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Dans les 24 heures qui ont suivi l’attaque, environ 1,5 million de vidéos ont été retirées, dont 1,2 million étaient encore interdites pendant le transport. Les chiffres sont significatifs, mais montrent que 300 000 vidéos (soit 20 % du total) sont passées par les filtres et ont probablement été visionnées.

L’information a été publiée sur le blog Facebook par le vice-président et avocat général Chris Sonderby. Selon la direction, l’entreprise s’est engagée à “travailler avec les dirigeants néo-zélandais pour aider à combattre les discours de haine et la menace du terrorisme”.

Des opérateurs bloquent des sites web en Nouvelle-Zélande

Mardi (18), les opérateurs internet de Nouvelle-Zélande, tels que Vodafone, Spark et Vocus ont commencé à empêcher l’accès à certains sites. Les pages ont été pénalisées parce qu’elles ne répondaient pas aux demandes de suppression des copies de la transmission envoyées par les utilisateurs.

A Bleeping Computer, la consultante externe en communication de Vodafone en Nouvelle-Zélande, Meera Kaushik, a expliqué que le retrait des vidéos est la condition pour que les sites reprennent leur diffusion. “Lorsque le matériel est identifié, le site est temporairement bloqué et reçoit une notification demandant le retrait du matériel”, a-t-elle expliqué.

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A propos de l'auteur

Ronan

Le Breton de l'équipe ! Développeur back-end dans une startup française. Internet des objets, domotiques, mes sujets de prédilection sont vastes. #teamLinux sur PerlmOl

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