En début de semaine, Google a annoncé l’interdiction des contenus sexuellement explicites sur Blogger. Mais la décision a été de courte durée : la société affirme avoir reçu des “tonnes” de plaintes contre la mesure et a donc abandonné l’idée.
Si la règle était maintenue, tous les blogs du service qui contiennent des images ou des vidéos pornographiques seraient considérés comme privés à partir du 23 mars. Ainsi, seuls les propriétaires et les administrateurs pouvaient y accéder. Si un utilisateur publiait des documents de ce type après cette date, il courrait le risque de voir son compte banni.
Les seules exceptions seraient pour les contenus nus ayant un contexte artistique, éducatif, documentaire ou scientifique.
Blogger est un service relativement ancien, ayant été lancé en 1999 et acquis par Google en 2003. Les utilisateurs de la justice qui utilisent la plateforme depuis le plus longtemps sont précisément ceux qui ont le plus critiqué la nouvelle politique. Si elle était maintenue, la règle se terminerait par plusieurs années de publication de messages ? et d’appréciation.
Suite à ces plaintes, une employée de Google, Jessica Pelegio, a publié une note sur le forum d’aide aux blogueurs, déclarant que la société y retournait parce que l’interdiction “aurait un impact négatif sur les personnes qui publient des contenus sexuellement explicites pour exprimer leur identité”.
Le contenu “NSFW” reste valide sur Blogger, par conséquent, mais Google demande aux utilisateurs de continuer à marquer les messages comme “adultes” afin qu’un avertissement apparaisse sur les pages avant que le visiteur n’accède effectivement au matériel.
En revanche, la société déclare qu’elle va renforcer sa vigilance à l’égard de la politique établie en 2013 qui interdit les publicités sur les pages avec des posts en rapport avec le sexe.