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L’application de l’ONU pour surveiller la distanciation sociale ne fonctionne pas

Le Laboratoire des Nations unies pour la technologie et l’innovation (UNTIL) a lancé mercredi (29) une application dont la proposition est de surveiller la distanciation sociale au milieu de la nouvelle pandémie de coronavirus (COVID-19). Le problème est que le 1point5, comme il a été appelé, ne fonctionne tout simplement pas.

La description de 1point5 souligne qu’il est capable d’alerter lorsqu’il y a une très courte distance à un appareil Bluetooth, ce qui indiquerait la présence d’une autre personne. Par défaut, il doit avertir si un appareil se trouve à moins de 1,5 mètre, mais il est possible d’augmenter l’espace minimum à 2 mètres.

Lors de l’annonce de l’outil, le BIT a indiqué qu’il pouvait mesurer la distance entre les smartphones et les autres appareils, à condition que tout le monde ait activé le Bluetooth. “Ces autres téléphones n’ont pas besoin d’avoir l’application installée pour qu’elle détecte leur présence”, indique la déclaration.

Le premier à trouver des défauts dans l’application a été la carte mère, qui l’a installée sur deux téléphones Android. En rapprochant des appareils avec Bluetooth activé, 1point5 n’a montré aucun avertissement.

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Dans les tests du PerlmOl, les résultats étaient similaires. Avec beaucoup d’efforts, l’application a reconnu d’autres téléphones mobiles où elle était également installée. Toutefois, elle a indiqué que la distance était suffisante lorsque les appareils n’étaient qu’à 20 cm l’un de l’autre.

Le problème de l’application s’aggrave lorsqu’on considère qu’elle recherche n’importe quel appareil compatible Bluetooth. En plus des téléphones portables, qui restent généralement avec une personne, 1point5 peut également afficher des alertes inutiles dues aux jeux vidéo, aux ordinateurs, aux haut-parleurs, entre autres.

La principale initiative qui utilise les téléphones portables pour contenir l’avancée de COVID-19 est différente de l’application des Nations unies et a été créée grâce à un partenariat entre Apple et Google. Les entreprises parient sur le “suivi des contacts” pour informer les gens qu’ils ont pu entrer en contact avec des personnes dont le test de dépistage de la maladie s’est révélé positif.

A propos de l'auteur

Véronique

La trentaine, maman de deux petits monstres de 10 ans. Je pèse chaque jour le pour et le contre dans l'utilisation des écrans pour mes bambins !
J'écris souvent depuis les transports en commun (#teamTablette).

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