Sécurité

La France crée sa propre WhatsApp pour prévenir l’espionnage

Plus que les individus, les gouvernements doivent également se préoccuper de la protection de la vie privée dans leurs communications. Plusieurs mesures sont souvent prises pour éviter que des informations confidentielles ne tombent entre de mauvaises mains.

La France, par exemple, développe son propre service de messagerie cryptée. L’objectif est d’empêcher que les conversations entre les membres du gouvernement ne soient divulguées de quelque manière que ce soit.

Le nouveau messager a été développé par un fonctionnaire du gouvernement lui-même avec une tactique qui n’inspire pas beaucoup de sécurité. Il aurait profité des codes disponibles sur Internet pour créer l’outil.

On s’attend à ce que les conversations gouvernementales dans des applications comme WhatsApp et Telegram soient moins fréquentes. Les deux services ont été créés aux États-Unis et en Russie, respectivement. Selon le gouvernement français, l’utilisation de ces plateformes augmente considérablement le risque de fuites d’informations.

“Nous devons trouver un moyen d’avoir un service de messagerie qui ne soit pas crypté par les États-Unis ou la Russie”, a déclaré une porte-parole du gouvernement.

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Elle a profité de l’occasion pour pousser Facebook, qui vit le cauchemar de Cambridge Analytica. “Vous commencez à penser aux éventuelles violations qui pourraient se produire, comme nous l’avons vu sur Facebook, alors nous devrions prendre l’initiative”, a-t-elle déclaré.

L’application est testée par des membres de haut rang et des fonctionnaires. Si tout va bien, elle sera obligatoire pour les membres du gouvernement à partir du second semestre. Le gouvernement envisage également de rendre ce service accessible à tous les citoyens français.

A propos de l'auteur

Véronique

La trentaine, maman de deux petits monstres de 10 ans. Je pèse chaque jour le pour et le contre dans l'utilisation des écrans pour mes bambins !
J'écris souvent depuis les transports en commun (#teamTablette).

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