Amazon a annoncé jeudi que le Kindle allait subir une refonte : il est plus petit, plus léger, plus rapide, avec un clavier légèrement différent. Immédiatement, Jeff Bezos, le légendaire fondateur de la société, a été invité à commenter la nouvelle version. Entre autres déclarations à USA Today, Bezos a déclaré que l’ajout d’animations à un livre ne le rend pas meilleur.
Amazon lance Kindle 3
Vous trouverez ci-dessous les réponses les plus intéressantes que l’exécutif – actuellement PDG d’Amazon – a données.
USA Today : Pourquoi ne pas ajouter le multimédia aux livres électroniques ?
Bezos : (…) Dans le cas d’un livre physique, on ne remarque pas les coutures et la colle, ni le papier et l’encre. Tout cela disparaît. Nous essayons toujours de nous débarrasser du Kindle.
S’il s’agit d’un livre sur l’histoire de la musique, il peut être utile d’avoir une chanson que les gens peuvent jouer dans certaines parties du livre. Peut-être que les manuels de biologie peuvent tirer parti de certaines animations. Vous n’améliorerez pas Hemingway si vous ajoutez des animations.
USA Today : Pourquoi n’avez-vous pas ajouté un écran tactile ?
Bezos : Il serait très facile d’ajouter un écran tactile. En fait, c’est Sony qui l’a fait. Nous ne voulons pas compromettre l’expérience de lecture. La technologie actuelle des écrans tactiles capacitifs constitue une couche supplémentaire au-dessus de la surface de l’écran et augmente la luminosité.
USA Today : Et un Kindle avec un écran couleur ?
Bezos : S’il était possible d’ajouter de la couleur sans compromettre la lecture, tant mieux. Mais la couleur n’est pas prête pour la grande première.
Un écran LCD (couleur) présente plusieurs compromis : soudainement, vous ne pouvez plus lire à l’extérieur, et les gens aiment lire à l’extérieur. Soudain, il faut s’inquiéter de la batterie. Pour de nombreuses personnes, des séances de lecture prolongées sur un écran LCD provoquent une fatigue visuelle. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles vous voulez un affichage comme le Kindle.
Pour lire l’intégralité de l’interview (en anglais), rendez-vous sur le site de USA Today.
