Google a publié mercredi (17) les détails de la puce Titan M qui est insérée comme l’une des nouvelles fonctionnalités du Pixel 3, sorti ce mois-ci. Avec un matériel axé sur la sécurité, le géant de la recherche promet que ce matériel fera partie de la vérification du démarrage de l’ensemble du système.
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Matériel séparé pour la sécurité uniquement
Le but de ce composant Pixel 3 est de vérifier quelle version d’Android a été installée sur l’appareil, dans le but d’empêcher tout code malveillant de transformer le système d’exploitation mobile de Google en micrologiciel non sécurisé. En outre, la puce stocke des informations sur le mot de passe du verrou de l’appareil et limite le nombre de fois que l’utilisateur peut faire une erreur sur la clé de saisie.
Google pense que parce que ce matériel est séparé de la mémoire interne et du processeur, il est beaucoup plus compliqué d’accéder aux informations qu’il contient. Titan M est également utilisé pour l’authentification des transactions mobiles, telles que Google Pay.
Enfin, il est possible que les applications créées pour Android 9, ou plus, utilisent le cadre StrrongBox pour stocker les clés d’accès sur la puce et finissent ainsi par offrir une plus grande sécurité à leurs utilisateurs.
Il existe déjà une solution similaire, mais moins robuste
Qualcomm a également créé une zone de sécurité distincte pour le processeur lorsqu’elle a lancé le Snapdragon 845 l’année dernière, mais toujours à l’intérieur du silicium qui comprend la RAM, la carte graphique et même le processeur graphique Spectra.
La différence avec la solution de Google est que ce composant est beaucoup plus éloigné des autres sur le même tableau. Sur la photo ci-dessus des personnes iFixit, c’est la puce qui est marquée en rouge. Le Snapdragon 845, qui englobe l’ensemble du SoC, se trouve de l’autre côté du plateau et plus haut, près des carrés vert clair.