Ces derniers temps, de plus en plus de gens remarquent les inconvénients d’un Internet concentré entre les mains de quelques entreprises. Par exemple, l’année dernière, une attaque contre un grand fournisseur de DNS a suffi pour empêcher l’accès à de grands sites. Une start-up appelée Blockstack utilise la technologie derrière bitcoin pour créer un internet décentralisé.
Cette technologie est appelée “blockchain” et consiste en une base de données partagée et synchronisée entre plusieurs ordinateurs. Dans le cas des bitcoins, cela permet d’effectuer et de vérifier les transactions sans qu’une entité centrale ne commande la cryptomédecine.
Et dans le cas de Blockstack, cela vous permet de mettre en place un réseau qui ne nécessite pas d’autorité centrale pour attribuer et valider les adresses de sites web ou les identités des utilisateurs. Startup a créé une extension pour Chrome, Firefox et Safari qui vous permet d’accéder à ce réseau ; vous pouvez la télécharger ici pour Mac et Linux. (La version Windows sera bientôt disponible).
Selon Motherboard, Blockstack tente de résoudre trois problèmes dans l’architecture Internet actuelle :
Par exemple, sur l’internet actuel, l’utilisation de Facebook signifie que vos données sont stockées par le réseau social et lui appartiennent. Dans Blockstack, les données d’un service sont conservées sur un fournisseur de stockage distinct (comme Dropbox), divisées en parties et cryptées de manière à ne pas pouvoir être lues sans autorisation ; et ne peuvent être consultées que lorsque vous utilisez le service.
Le projet est similaire au navigateur Bittorrent Maelstrom, qui charge les sites en utilisant un réseau peer-to-peer au lieu de serveurs, afin de protéger votre vie privée et votre sécurité. Cela nous rappelle également MaidSafe, qui développe depuis des années un réseau décentralisé avec cryptage appelé SAFE Network.
Pour l’instant, il n’y a pas grand chose à faire dans Blockstack, car le démarrage est d’abord axé sur les développeurs qui créeront des expériences dans ce réseau décentralisé. Toutefois, elle prévoit de publier une version utilisateur dans les six mois.