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Uber crée le bot WhatsApp pour aider les femmes victimes de violence

Dans plusieurs pays, dont la France, la période d’isolement due au nouveau coronavirus (COVID-19) a conduit à un nouveau problème : l’augmentation du nombre de cas de violence domestique. Pensant à aider les femmes qui souffrent de cette situation, l’Institut Avon et Uber ont créé un bot dans WhatsApp.

L’outil fournit des conseils aux victimes de violence domestique de manière discrète, sans attirer l’attention de l’agresseur. Pour commencer à utiliser l’assistant virtuel, il suffit d’envoyer un message dans WhatsApp au numéro (11) 94494-2415.

Ensuite, l’assistant posera des questions pour connaître le degré de risque de la victime. Si elle doit se rendre à l’hôpital, au poste de police ou dans un centre de soins pour obtenir une assistance sociale ou des conseils juridiques, la femme recevra un code promotionnel pour commencer un voyage gratuit sur la demande.

Selon M. Uber, cette initiative s’inscrit dans le cadre de son engagement à offrir 10 millions de voyages gratuits à travers le monde à ceux qui ont besoin d’aide pendant la pandémie. La société investira également 5 millions d’euros au cours des trois prochaines années pour soutenir des projets de lutte contre la violence domestique et dispose déjà d’un programme visant à encourager l’enregistrement des femmes au volant sur la plate-forme.

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Depuis 12 ans, l’Institut Avon mène des actions pour aider les femmes et les jeunes filles en situation de violence. Durant cette période, l’organisation a soutenu 225 projets et a permis à 4 000 avocats et thérapeutes d’approcher les victimes grâce à leur soutien à la carte d’accueil.

La violence domestique peut être signalée dans l’application

En plus du bot WhatsApp, les femmes victimes de violence domestique peuvent soumettre des rapports par le biais de l’application française des droits de l’homme, disponible pour Android et iOS et sur le site web de ce lien. Annoncés par le gouvernement fédéral en avril, ils offrent plus de confidentialité que la Ligue 180 et acceptent des rapports avec des photos, des vidéos et d’autres documents qui prouvent la situation de violence.

Les plateformes permettent également d’enregistrer la violence contre les enfants et les personnes âgées, ainsi que contre les personnes handicapées, les peuples traditionnels et la communauté LGBTI. Ils disposent également d’une section de questions fréquemment posées pour répondre aux questions des victimes.

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A propos de l'auteur

Zineb

Enseignante en lycée, je m'intéresse à tout ce qui touche aux nouvelles technologies. #teamMac sur PerlmOl (je ne me sépare d'ailleurs jamais non plus de mon Iphone).

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